HISTOIRE ET FICTION

Une distorsion de l’espace

L’objectif de l’exposition est d’offrir de nouvelles images des «Mousquetaires», de valoriser l’Histoire face à toutes les images de fictions que le visiteur a en tête en entrant.
Une scénographie sans cloisonnement ni cimaise où le parcours se développe en boucle sans retour sur ses pas. 

Marquer, le seuil entre la fiction et l’histoire:
La fiction est comme une déformation, une mise à distance ou un cadrage  spécifique, sur l’histoire.
Ainsi la scénographie cherche à modifier la perception du visiteur dans un rapport physique aux oeuvres, différent chaque fois qu’il change de registre, fiction ou histoire. Une toile tendue sert de fond aux oeuvres historiques et se déforme pour mettre à distance le visiteur, lui offrir un cadrage particulier. Le seuil entre l’histoire et la fiction se ressent physiquement. 

Valoriser les oeuvres historiques: 
Sur une ligne unique, et centrale, un podium valorise les objets rares de l’Histoire et structure le parcours en boucle. Visible des deux côtés les oeuvres sont orientées selon le thème auquel elles appartiennent. Telle une «traînée de poudre», cette ligne est remplie de mica, sable noir, qui scintillent pour rappeler la noirceur de la guerre, les armures, la poudre des mousquets et canons.

Valoriser les évenements majeur de l’histoire:
Deux dioramas sont situés en fond de perspective des salles, comme deux points d’orgue de l’histoire traversées par le visiteur.